Soyez gentil.le avec vous-même : conseils pour cultiver la bienveillance intérieure
Bienvenue dans ce nouvel article ! Celui-ci est un peu particulier. Après plusieurs mois d’absence du podcast, cet épisode marque mon retour derrière le micro. Il m’a offert l’occasion de poser des mots sur les enseignements précieux que ces derniers mois, riches en défis, m’ont permis d’apprendre.
Il nous est toutes et tous arrivé, à un moment ou un autre, de nous retrouver dans une période où tout semble s’accumuler. Des imprévus, des obligations qui se bousculent, une sensation d’être débordé.e, vidé.e... Si cela vous parle, cet article est pour vous et vous invite à vous poser cette question : Comment réagissez-vous vis-à-vis de vous-même, quand vous traverser une période difficile ?
Quand la vie nous bouscule : accepter le chaos
Nous avons tous traversé ces périodes où la vie semble s’acharner, n’est-ce pas ? Ces moments où l’on rêve secrètement de pouvoir appuyer sur le bouton "pause" et prendre des vacances… de sa propre vie.
Pour moi, le dernier trimestre 2024 a été une véritable montagne russe. À mon retour de vacances en septembre, un événement personnel est venu bouleverser mon quotidien. Mon équilibre en a pris un coup, mon énergie aussi. Et, comme si cela ne suffisait pas, d’autres défis ont rapidement suivi. Vous savez, la fameuse loi de Murphy : quand une chose peut aller de travers, elle ira de travers !
Ces périodes nous rappellent une vérité difficile à avaler : on ne peut pas tout contrôler. Et parfois, pour avancer malgré tout, il faut apprendre à accepter le chaos, à reconnaître ses limites, même si cela peut être profondément inconfortable. Mais c’est là que réside la clé : lâcher prise ne signifie pas abandonner, mais simplement s’adapter.
Prioriser pour traverser la tempête
Quand la vie vous bouscule comme une mer agitée, il faut s’accrocher au gouvernail et décider quelles vagues affronter en premier. Pour moi, l’évidence s’est imposée : mon activité en cabinet et mon rôle de formatrice étaient mes priorités absolues au niveau professionnel. D’autres projets, comme le podcast ou la création de contenu, ont dû être mis en pause, le temps que la tempête se calme.
Facile à dire ? Peut-être. Mais pas si facile à faire surtout quand on aime l'ordre et que tout soit sous contrôle... Qui me rejoins est dans la team "capitaine perfectionniste" ? ...
Mais voilà la réalité : on ne peut pas toujours tout mener de front. Il y a des moments où il faut accepter que nos capacités ne sont pas infinies. Et devinez quoi ? Ça ne fait pas de vous quelqu’un qui a échoué ou qui a laissé tomber. Ça fait de vous tout simplement... un être humain !
On ne peut pas toujours être au top
Quand on traverse des périodes difficiles, notre énergie est mise à rude épreuve. Et selon moi, pour deux raisons principales :
Accueillir ses émotions, ça demande des ressources
Faire face à ce qu’on ressent peut nous demander beaucoup d'énergie. Si à cela s’ajoutent des responsabilités ou des obligations supplémentaires en plus du quotidien, la charge mentale et émotionnelle peut rapidement devenir écrasante. Vous savez, ce moment où tout semble peser un peu plus lourd, où même une petite tâche devient une montagne à gravir ?
Recharger ses batteries devient plus difficile
Ce sont ces périodes où, malgré tous vos efforts, nos routines habituelles pour nous ressourcer ne suffisent pas. Et si le sommeil devient plus léger ou que l’appétit est moins présent, cela vient encore renforcer cette fatigue déjà bien installée. Ces facteurs impactent directement notre énergie et notre capacité à retrouver un équilibre.
Parce que oui, on aimerait avancer plus vite, aller plus loin, faire plus... Mais avec quoi ? Quand le réservoir est presque vide, il n’y a pas de miracle. On fait ce qu’on peut !
Cette petite voix dans votre tête : amie ou ennemie ?
Au début, j’ai accepté cette situation qui s'était imposée à moi. Je me disais : « OK, tu fais ce que tu peux, et c’est déjà bien. » Une part de moi comprenait que dans ces moments-là, il faut savoir lâcher du lest.
Mais, petit à petit, un autre discours s’est installé : celui de la culpabilité et de la frustration. Et il faut bien le dire... je me parlais d’une façon dont je n’oserais jamais parler à une autre personne. Je ressassais tout ce que je n’avais pas fait, je comptabilisais les retards accumulés, au point de me dire des choses comme : « Franchement, t’es nulle de ne pas arriver à tout gérer. » Déjà, ce n’est pas très sympa de se parler comme ça, mais surtout… est-ce que ça aide ?
Spoiler alert : pas du tout.
J’oscillais entre deux états :
- D’un côté, une partie raisonnable et bienveillante qui me murmurait : « Tu fais ce que tu peux. Repose-toi, ressource-toi, c’est OK de ne pas être au top. »
- De l’autre, une voix critique et dure qui me reprochait de ne pas en faire assez, de « laisser tomber », et qui me rappelait tout ce que je laissais en suspens.
Si vous vous reconnaissez dans cette situation, je vous invite à vous posez cette question :
est-ce que vous parleriez de cette façon à un.e ami.e qui traverse une période difficile ?
Et si vous vous traitiez comme votre meilleur.e ami.e ?
Quand une personne que vous aimez traverse une période compliquée et qu'elle se sent triste, vidé.e, fatigué.e, vous ne lui diriez sûrement pas : « Allez, un peu de sérieux, ça suffit les jérémiades, ressaisis-toi. T’as vu tout ce que t’as à faire ? »
Non, bien sûr que non. Vous lui diriez plutôt :
- « C’est normal de te sentir comme ça, tu traverses une période difficile. »
- « Tu fais de ton mieux, et c’est déjà beaucoup. »
- « Tu fais tellement de choses, pense aussi à te reposer et à prendre soin de toi. »
- « Ne sois pas aussi dur.e envers toi-même, tu fais tout ce que tu peux. »
Alors pourquoi ne pas appliquer ces mots à vous-même ? Pourquoi ne pas être cette voix réconfortante et bienveillante pour vous-même, au lieu de laisser les reproches et les jugements s’installer ?
Et maintenant, à vous de jouer
Prenez un instant pour observer votre dialogue intérieur. Posez-vous ces questions :
- Est-ce que je m’encourage ou est-ce que je me juge ?
- Mon discours est-il bienveillant ou dur ?
- Est-ce que je me parle comme je parlerais à un.e ami.e qui traverse une période difficile ?
Et si, aujourd’hui, vous essayiez d’être cette voix bienveillante pour vous-même ? Parce que oui, vous méritez la même douceur et la même compréhension que celles que vous offrez aux autres.
Un rappel important
Nous avons tous des moments où notre « mieux » ne représente que 10 %, voire même 1 %, de nos capacités habituelles. Et c'est complètement normal. La vie n’est pas une course à la perfection. Ce qui compte, c’est d’écouter vos besoins et d’accepter que, parfois, ralentir est la meilleure chose à faire... pour avancer !
Soyez indulgent.e avec vous-même. Prenez une grande inspiration, posez une main sur votre épaule, comme vous le feriez pour votre meilleur.e ami.e
Cet article reflète l’épisode 9 de mon podcast En pleine forme, naturellement. Pour l’écouter en entier, rendez-vous sur votre plateforme préférée.
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